Dimanche 4 octobre, c'est la Saint François d'Assise...
Bon, loin de vouloir vous faire ici un sermon, mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, je voudrais tout simplement vous informer, d'abord, que cette belle prière dite de St
François d'Assise n'est, hélas, pas de lui, car il vécut, comme vous le savez, en Italie, de 1182 à 1226... Or, ce texte aurait été écrit par un anonyme français en 1912, et
publié par l'abbé Esther Bouquerel dans sa revue "La Clochette" du mois de décembre de ladite année... Si cette prière connût néanmoins un grand "succès" international,
c'est grâce au sénateur américain Tom Connaly qui en fit la lecture en 1945 à la tribune de la Conférence de San Francisco, celle qui mit en place l'ONU...
C'est pourquoi, mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, citoyens, citoyennes, compagnons, travailleuses, travailleurs, camarades, syndiqués ou non, si je vous parle aujourd'hui de
cette prière, c'est parce que, outre les chrétiens, je crois qu'elle intéresse aussi les politiques: Saint François d'Assise est le saint-patron des p'tits scouts (les
louveteaux), celui des animaux, oui, mais c'est aussi et surtout celui des écologistes: je pense qu'il est donc, de facto, le saint-patron des femmes et des
hommes politiques qui souhaitent oeuvrer pour la Paix civique et sociale, la Convivialité citoyenne, l'Ecologie et le
Développement Durable... Ah, si tous ces politiques pouvaient réciter, chaque matin, cette prière au pied de leur lit, Dieu, que le monde serait plus joli, plus
juste, plus humain... Faut pas rêver, qu'il me sort, l'autre !... Ben, moi, si !...
"Seigneur, faites de moi un instrument de votre
paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer,
car c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on trouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie".
C'est beau, non ?... Je poursuivrai cet élan mystique en vous avouant que je vais demander au Maire de placer sous la protection de Saint-François d'Assise nos trois
chevaux maxévillois hébergés dans les nouvelles écuries de la Dame, dites "Notre Dame du Parc", (non, là, je rigole !), mais plus
sérieusement, je lui proposerais bien, au Maire, en plus des écuries, d'implanter aussi dans le Parc de la Mairie une mini-ferme pédagogique, pour le plus
grand bonheur de nos écoliers: non mais, on est écolo ou pas ?... Faut pas rêver, qu'il me répète, l'autre !... Il m'énerve, cet incrédule !...