Suite au "gâchis" de Copengague, Jean-Louis Borloo, le Pape de l'Ecologie, a réuni hier soir, dans le plus grand secret, les principaux acteurs de ce triste échec, afin de faire
le point. Son vieux copain radical, André Rossinot, avait demandé à son collègue et néanmoins ami, radical lui aussi, Henri Bégorre, de les accueillir très discrètement au fond des anciennes Caves des
Vins de la Craffe, à Maxéville, dans le Caveau du célèbre Maître Crafon, un vieux disciple de Bacchus...
Nous voici réunis, leur confie
Jean-Louis, non pour boire un p'tit coup ni pour commenter à l'infini les péripéties catastrophiques du sommet de Copenhague, mais pour essayer de faire avancer
ensemble le smilblick et envisager une année 2010 bien meilleure et plus écologique que l'année 2009... Pour détendre l'atmosphère, je citerais volontiers Alphonse
Allais qui disait: " Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière !"...
Nicolas Sarkozy se lève alors et déclare, très
excité: " Pour tous les Français, cette année a été difficile. La crise économique et financière mondiale est venue ajouter son lot de peines et de souffrances. Chacun d'entre vous en subit
les conséquences. Face à cette crise je mesure la responsabilité qui est la mienne. Cette responsabilité je l'assumerai pour que tous ceux qui en ont besoin soient protégés par l'Etat et
que notre pays sorte plus fort de cette épreuve. Dans une période de crise comme le monde n'en avait pas connu depuis bien longtemps, j'ai essayé de changer l'Europe. Depuis toujours
j'ai la conviction que l'Europe ne doit pas subir mais agir et protéger. Avec la réponse commune à la crise financière, la résolution de la crise géorgienne, la création de l'Union pour la
Méditerranée, l'accord sur le climat et l'énergie, la preuve est faite désormais que c'est possible. Ce n'était qu'un premier pas. Il faut continuer car je reste persuadé que le monde a besoin
d'une Europe forte, indépendante, imaginative. (Voeux de Nicolas Sarkozy du 31/12/2008)...
Obama, énervé, intervient: L'Europe, oui, mais jamais sans ni contre les Etats-Unis. "Sachez que
l'Amérique est l'amie de chaque pays et de chaque homme, femme et enfant qui recherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à nouveau à jouer notre rôle dirigeant... Nous
allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète... Nous ne pouvons plus nous permettre d'être indifférents aux
souffrances à l'extérieur de nos frontières, ni consommer les ressources planétaires sans nous soucier des conséquences." (Voeux du Président Obama du
20.01.09)...
Et moi, et moi, et moi ?
lance alors le Président Chinois: "Je voudrais profiter de cette occasion pour réaffirmer que la
politique étrangère chinoise a pour vocation de sauvegarder la paix mondiale et de promouvoir le développement commun. Le peuple chinois poursuivra sa voie de développement pacifique et
appliquera infailliblement la stratégie d'ouverture, mutuellement bénéfique et de gagnant-gagnant. Il renforcera les échanges et coopérations économiques et culturels avec les divers pays du
monde. Il oeuvrera de concert avec eux pour promouvoir le multilatérisme et la démocratisation des relations internationales, préserver la diversité de notre planète et des modes de
développement, de sorte que la mondialisation évolue dans un sens favorable pour la prospérité commune, et ce afin de contribuer à la construction d'un monde harmonieux où règne durablement la
paix et la prospérité commune". (Voeux 2009 du Président Chinois Hu Jintao).
Angela Merkel, dépitée: "Janvier est le
mois où l'on offre ses meilleurs voeux à ses amis, les autres mois sont ceux où ils ne se réaliseront pas", disait déjà le philosophe allemand, Georg Christoph Lichtenberg (18ème
siècle)... C'est alors que, pour réchauffer l'atmosphère, Jean-Louis
Borloo se lève, un verre de vin de la Craffe à la main, les cheveux
ébouriffés, tel l'inspecteur Columbo, l'imperméable en moins, (lui, c'est plutôt l'anorack... rouge, comme les vins de la Craffe), et il se met à brailler "bonne année" par ci, "bonne
année" par là, dans plus de 15 langues, tel les 12 apôtres le jour de la Pentecôte ou comme le Pape à Noël du haut de son balcon au Vatican... Tenez,
écoutez-le:
Bonne Année, les amis: allez,
c'coup-ci, j'vous l'dis en italien: "Felice anno nuovo, buon anno"... et en latin: "Felix sit annus novus"... et maintenant, en russe:
"С Новым Годом"... et même en chinois: "xīn nián kuài lè xǐ"... en arabe: " عام سعيد "... et en
allemand: "Ein gutes neues Jahr, prost Neujahr"... et aussi en anglais: "Happy new year"... en espagnol: "Feliz año nuevo"... en
grec: "Eutichismenos o kainourgios chronos"... en japonais: "Akemashite
omedetô"... en polonais: "szczęśliwego nowego roku"... en suédois: "gott nytt ar"... en portugais: " feliz ano novo"... en
roumain: " un an nou fericit, la multi anien"... en tchèque: "šťastný nový rok"... en ukrainien: "Z novym rokom"... en yiddish: "a gut yohr"... et en hébreu: שנה טובה ... Allez, bonne
année à tous et foi de Borloo, "laissez-moi du temps, je suis le ministre de tous les échecs antérieurs de la France."...