Lu dans L'Est Républicain de ce matin:Pendant que 7 à 800 bobos extravagants, venus d'on ne sait d'où, d'un autre monde, d'une autre planète, mais pas de Maxéville ni même forcément de Nancy, pendant que ces gens là, drôles de "mutants", se dandinaient et se déhanchaient samedi soir jusqu'à point d'heure, au son d'une puissante musique techno, dans ce "grand bal moderne" et burlesque, organisé dans les immenses halles de nos anciennes Brasseries par le maître des lieux, Didier Manuel, Otomo ce soir là en latex girafe, "monsieur caméléon du Totem", prophète des spectacles déjantés, conseiller culturel (ô combien spécial) de la mairie de Maxéville...Pendant ce temps là... les associations maxévilloises doivent se contenter de la petite salle du Parc pour y organiser leurs animations familiales et populaires... Salle du Parc vieillotte, moche, inadaptée, étroite, tout en longueur, à l'acoustique catastrophique... mais surtout et avant tout, salle du Parc utilisée en semaine comme cantine pour les scolaires et pour les centres de loisirs... Ainsi, hier dimanche matin, pour organiser le Thé Dansant du MIG, j'ai dû passer deux bonnes heures avec un collègue bénévole pour changer les tables et les chaises de place afin de donner à cette salle un petit air de salle des fêtes... mais ça ne marche pas, ça ne marche plus... Les gens sont maintenant habitués à danser dans une vraie salle des fêtes, avec parquet, lumières et acoustique adaptées, autour de petites tables de cabaret... Trois jeunes couples sont rentrés, ont jeté un coup d'oeil et sont repartis en me disant: "On va voir ailleurs, ici, ça craint"... Tant et si bien qu'hier après-midi, malgré un excellent accordéoniste, José Quenet, qui n'a pas arrêté d'animer la salle avec son accordéon, nous n'étions qu'une petite trentaine... que des personnes âgées... Ce n'est pas l'objectif de notre association, Max'Inter-Générations... Nous ne sommes pas un club du 3ème Age... Aussi vais-je proposer au prochain Bureau du MIG, soit d'arrêter ces Thés Dansants qui ne peuvent plus fonctionner dans cette salle inadaptée et qui nous coûtent des sous, soit de ne les organiser qu'à la belle saison, à l'extérieur, dans le Parc, à condition que la Ville nous installe un petit podium (en attendant le kiosque dont je rêve depuis longtemps) et un mini-parquet de danse... Ce qui est sûr, c'est que cette salle du Parc, vétuste et inaccueillante, ne peut plus être en même temps une cantine scolaire et une salle des fêtes !