¤ "PETIT SARKOZY SANS DEFENSE"...
Est Républicain (13/10/09).
"Le prince Jean", fils de Nicolas Sarkozy, 23
ans, 2ème année de droit, devrait être "élu" à la tête de la future "City" française... "l'établissement public d'aménagement de La Défense (EPAD)... le plus grand quartier
d'affaires d'Europe... le "coffre-fort" du département le plus riche de France... qui abrite déjà 2500 sièges sociaux d'entreprises et devrait bientôt disposer de 350 ha de foncier pour le
développement du "Grand Paris", cher à son papa"... "La prétention du dauphin fait rire et sourire la presse du monde entier"... Ainsi: "Déboires de la dynastie Sarkozy" (The
Guardian) - "Népotisme pratiqué dans un département à la réputation scabreuse" (Times) - "Sarkozy II le jeune" (Corriere della Sera) - "Petit
Sarkozy" (tv chinoise) - En France: les journaux: "Jean Sarkozy, qui s'est surtout donné la peine de naître, doit-il tout à son mérite et rien à son patronyme ?"
(Libération) - "Le fils Sarkozy... possède les vertus cardinales que son père vante devant le bon peuple. Le mérite. Le travail. L'exemplarité"... (Midi Libre) -
"Il a l'avenir devant lui et son papa derrière" (République des Pyrennées) - "Il faut surtout se poser la question de savoir pourquoi aucun des proches du chef de l'Etat n'a eu
l'idée ou le courage de lui susurrer à l'oreille qu'il commet une erreur en adoubant ainsi son héritier" (Courrier de l'Ouest) - "Les effets de cour sont toujours terribles. Ils
font perdre le sens du réel et conduisent aux plus graves erreurs" (Paris Normandie) - "Louis XIV disait: L'Etat, c'est moi ! mais attention, c'était avant la Révolution !"
(L'Alsace) - "Les médias étrangers fustigent une République bananière" (La Charente Libre) - "Jean, lui, peut déjà se flatter d'être maintenant connu jusqu'en
Chine" (La Montagne) - "La grande politique est en train de perdre ses lettres de noblesse" (République du Centre) - "Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond
dans la politique française" (Vosges Matin) - Les élus politiques: "Est-ce que nous sommes encore en République ?" (Ségolène Royal) - "Sarkozy ose tout
et après, tout le monde plie" (Cécile Duflot) - "Nommer son fils Jean, 23 ans, Bac +1, à la tête de l'EPAD ?... Cet étudiant, semble-t-il médiocre, (à 23 ans, on est
généralement Bac +5), sans diplôme et sans compétence particulière, va régir le sort de 150 000 employés et brasser des milliards" (Marine Le Pen) - "Pour le plus grand quartier
d'affaires d'Europe, on a besoin d'un très bon juriste, or Mr Sarkozy est en 2ème année de droit, c'est déjà un élément très fort !..." (Laurent Fabius) - "Jean Sarkozy a
peut-être encore plus de talent que son père à son âge" (Patrick Balkany)... Aie, aie, aie, au secours, pauvre France ! ...
¤ Dernière minute... le comble !... dans les combles de
l'Elysée... (Est Rép. 15/10/09).
3 cas de gale chez les Gardes Républicains qui assurent la protection du Palais, bicause la vétusté des locaux dans lesquels ils sont
logés... Oui, la gale, à l'Elysée !... Sacrebleu, quelle décadence !...
¤ "CELA RAPPELLE L'EMPIRE ROMAIN"... François Bayrou (Le Monde 11/10/09).
"L'ouverture
à la mode Sarkozy... c'est la société de communication, du spectacle. On prend non pas des idées, des consciences, mais des figures
médiatiques, pour abuser l'opinion publique... La situation de la France est tellement grave qu'il sera impératif de traiter la crise sous forme d'une union nationale... Ce pays
exigera qu'on sorte de l'affrontement des camps et du simplisme pour choisir une voie nouvelle et reconstruire un pays
équilibré... Dans la même semaine, le gouvernement propose de subventionner les élèves pour qu'ils viennent en classe. Il livre le pactole du marché des jeux sur
Internet à des intérêts privés... au mépris des principes que la France respectait depuis 150 ans... Il annonce que le déficit de l'Etat atteint 50% de la dépense
publique... Le fils du président de la République se voit installé (à 23 ans et sans aucune compétence particulière) à la tête de l'établissement public d'aménagement du quartier
de la Défense, un des intervenants les plus puissants dans l'aménagement au niveau européen. Tous les piliers solides sur lesquels notre pays s'était construit, en termes de
principes, de décence, de raison, chancellent et s'effritent. Cela rappelle l'Empire romain"...
La réforme des collectivités: "L'idée principale, rapprochement des départements et des
régions, je la défends depuis longtemps. Je suis donc disposé à la soutenir et à la voter, à condition... qu'il y ait une loi électorale juste, représentant équitablement les grandes sensibilités
du pays"...
L'offre de dialogue à l'opposition: "Face à la dégradation du pays... il faut changer nos
institutions... cette révolution ne peut pas se faire camp contre camp, démagogie contre démagogie. Il faut donc que ceux qui
cherchent l'alternance acceptent de se parler, de confronter leur point de vue, sans renoncer à rien de ce qu'ils sont, à leur histoire, à leurs idées... Le choix que j'ai fait
depuis longtemps, c'est celui du rassemblement. Etre soi-même, et en même temps faire tomber les murs, dépasser les frontières... J'essaie d'être l'accoucheur d'un
espoir crédible pour le pays" ...