Jack G, je l'ai rencontré pour la première fois le 1er Mai 2009, sur la Fête que j'avais organisée avec le Nouvel Elan dans le Parc de la Mairie et où il improvisa des airs d'harmonica tout à fait surprenants... Depuis, nous avons eu le plaisir de nous revoir plusieurs fois, ça et là, et en discutant de plus en plus avec lui, j'ai découvert qu'il n'était pas seulement un harmoniciste, mais aussi un dessinateur, un peintre, et quel peintre !
Jack a pris l'habitude de m'envoyer de temps en temps par email ses dernières compositions, pour me faire part de son évolution... Tout ça me plaît bien... C'est pourquoi je lui ai demandé l'autorisation de les publier ici... Ainsi, chaque jeudi de cet été, nous allons visiter ensemble la galerie des aquarelles de l'ami Jack...
"Je peins depuis 1978, lorsque à 18 ans la vie fut transformée suite à un accident de la route, et que d'autres univers remplacèrent celui de mon précédent emploi de mécanicien auto, alors cette expression, la peinture, m'aborda et occupa une – grande- partie de ma vie, en tout cas ce qu'il pouvait y avoir d'intense dans celle-ci".
"La peinture à l'aquarelle ("peinture transparente" - tout comme les encres - ou le "repentir" - repasser sur une couleur - est difficile voire impossible sinon "gouacher" ou utiliser les transparences par superpositions de glacis successifs - comme les "maîtres" anciens, où l' on "monte" en général : du plus clair au plus sombre (tout ceci requiert une gymnastique cérébrale acquise au gré du temps, permettant de garder une liberté malgré la rigueur de la technique ("sur la corde raide" entre le Vide et le Plein, modestement influencé par la peinture asiatique (le sumi-e mais seulement au niveau, très modestement, de la démarche et les calligraphes, entre la richesse de l'inspiration et la rigueur d'une technique nourrie !)"...
... "en opposition aux "peintures opaques" (acrylique, huile, gouache) ou le rajout de couleurs claires est courant, et bien que l'on puisse ici dans l'aquarelle obtenir des "glacis" aussi, mais en nombre plus limités - au risque de perdre cette transparence si particulière et non seulement esthétique mais recherchée un peu comme ascèse – très modestement en ce qui me concerne - (les glacis maigres sont plus typiques aux peintures vénitiennes et hollandaises, par le renfort des médiums à peindre, pour ce qui concerne les techniques "opaques" particulièrement)"…
Jeudi prochain, suite de la visite de la galerie de l'ami Jack... dans "le paradis de ses insomnies"... avec "la danse - irisée - des pigments colorés"... rythmée par "le blues de Jack, l'aquarelliste... qui ne quitte jamais ses instruments fétiches, le pinceau et l'harmonica pour exprimer son blues"... Vivement jeudi prochain !...