J'adore les bêtes, surtout les poneys et les chevaux, vous le savez... Depuis mon enfance, j'ai toujours été en compagnie d'animaux... Chez mes parents, enfant, en appartement, on a toujours eu des poissons rouges, des canaris, je me souviens aussi avoir ramené du centre aéré de Gentilly des mulots, que ma mère m'a vite demandé de ramener là d'où ils venaient, des souris blanches aussi, gagnées à la Foire de Nancy, au grand désespoir de maman, et à la fin, vers mes 12 ans et contre l'avis de mon père, un chaton (plein de puces) que j'avais ramené du Musée Lorrain où il était né chez mon copain dont le père était le gardien... Le brave Kiki, qui fut ensuite le chouchou de mon papa, qui, lorsqu'il décéda, attrapa des saloperies qui m'obligèrent à l'amener chez le vétérinaire pour l'endormir à tout jamais... Il avait plus de 15 ans... Ensuite, dès mon arrivée à Maisons-Laffitte comme animateur des apprentis-jockeys, j'ai adopté un chien abandonné, un "griffon royal du Japon", comme je l'appelais (pour rigoler), un petit chien noir au poil hirsute, un sacré batard, mais quel compagnon... Titus, ah, Titus, qui m'a accompagné pendant plus de 12 années, partout où j'allais, avant de se faire bêtement écraser... Ensuite, des chats et des chats, dont Whisky, un sacré chat téméraire, tout blanc et tout sympa... Et puis ma fille, Marion, vers 5 ans, voulant un chien, j'en ai à nouveau adopté un, Baby, qui fut un sacré compagnon pour ma fille et pour moi lors de ma période de divorce... Lui aussi finit écrasé, bêtement, putain, juste à cause d'un petit moment d'inattention... J'avais décidé de ne plus en reprendre... Et puis ma fille a insisté... Dans le village où j'habitais alors, à Coivrel, toujours dans l'Oise, une belle épagneule avait mis bas 6 petits chiots... Nous en avons choisi un, ou plutôt une, la plus mignonne, que nous avons appelé Douchcka... Douchka a vécu plein de beaux moments forts avec moi, de grands moments de bonheur pendant lesquels j'avais loué une ancienne ferme à Ménévillers, toujours dans l'Oise, et dans laquelle j'ai eu deux chèvres en liberté, des poules en plein air, Bonhomme, un chien que ma soeur m'avait confié, parce que fatigué, et les deux chats que j'avais hérité à la mort de mon autre soeur, Pépito et Frimousse, qui m'ont bien fait rigoler... une vraie ferme... la ferme du bonheur... Et puis sont arrivées les difficultés, mon chômage, ma fille que je voyais de moins en moins, et mon retour en Lorraine, à Frolois puis à Maxéville... toujours avec Douchka, que j'ai dû, elle aussi, à l'âge de 12 ans, confier au vétérinaire pour partir dans l'au delà... Pourquoi je vous ai dit tout ça, je ne sais pas, mais bof, j'en avais envie... Aussi, pour détendre un peu l'atmospère, voici la blague du mardi soir, c'est mes poissons rouges qui vont être contents.